Travaillées à partir du moulage de la tête de l’artiste, de doigts et de carottes, ces têtes en cire ne sont pas la formulation d’une autodestruction. Il faut plutôt y voir, comme la répétition du processus le montre, la tentation de remodeler constamment la forme, de la faire passer de l’organe à la plante greffée avec des doigts, germée avec des carottes, du portrait au masque ou du masque au portrait…
Ce mâchouillage implique le renouvellement et l’épuisement des couleurs, comme les parfums s’épuisent dans le chewing-gum…
TÊTES, 1996-2004
paraffine colorée, colle, dimensions variables
paraffine colorée, colle, dimensions variables
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