A l’échelle de l’atelier, le mini cataclysme contrôlé du débordement de la cire ne tient pas seulement à singer les effusions d’un volcan (le Pu’u O’o est l’un des sommets actifs du Kilauea, volcan de Big Island dans l’archipel d’Hawaï).
La gestuelle ici rappelle la capacité qu’a la forme, au moment où elle est détruite et la figure est anéantie, à construire le stratagème de l’image, à venir piéger physiquement le spectateur dans les circonvolutions de la matière figée.
Po’o-U’u est une recette. La pièce est reformulée à chaque exposition selon de nouveaux paramètres de couleur, de dimension.